Journal d'un lecteur fou qui devînt auteur, épilogue

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Suite et fin de la nouvelle policière de Xavier Hart : "Journal d'un lecteur fou qui devînt auteur"

Avant propos

Cet épilogue donne la réponse à l'énigme policière du "Journal". Pour comprendre, il est nécessaire de lire le début de la nouvelle policière de Xavier Hart.

Il ne pourra malheureusement pas vous raconter la suite de son journal, à cause d'un accident dramatique, qui est survenu en pleine nuit. Je suis sa femme Sylvie et je vais tout vous expliquer. Il était très tard, peut-être trois ou quatre heures du matin, quand je m'aperçus que Xavier n'était toujours pas couché. Depuis ma chambre, je l'appelle, un peu inquiète de le savoir encore debout, entrain de taper je ne sais quoi sur son ordinateur. Je termine, dit-il, j'en ai pour cinq minutes.

J'ai alors dû me réendormir, quand un bruit effroyable me réveille en sursaut. C'est affreux, il est tombé dans l'escalier qui se trouve juste à la sortie de son bureau. Il ne devait pas avoir les idées claires, car notre chambre est à droite et l'escalier à gauche. J'ai souvent remarqué qu'il confondait sa droite de sa gauche, mais tout de même, il devait être perturbé, pour se tromper aussi dangeureusement. Il est tombé la tête la première et il n'y avait rien à faire d'autre, que d'appeler le samu en pleine nuit.

Ils ont été très efficaces et m'ont félicité de l'avoir laissé dans l'état où il était, sans avoir cherché à le relever. Pour une telle chute, il faut faire très attention aux vertèbres cervicales. Ils l'ont tout de suite hospitalisé et j'écris ces lignes depuis l'hopîtal. Pour l'instant, il est maintenu en coma artificiel, et le neurologue m'a dit que les lobes du cervau ne semblent pas atteint. Ils le sortiront progressivement de ce coma artificiel dans quelques jours. Pour l'instant, le docteur ne peut pas encore se prononcer sur les pertes de mémoire qui peuvent se produire après une pareille chute. Il ne servait à rien que je reste plus longtemps, il n'y avait plus qu' àattendre son réveil progressif.

2 novembre

J'étais bien décidé à comprendre pourquoi cet accident stupide était arrivé, lui qui était très prudent d'habitude, qui ne faisait jamais rien à l'esbroufe. Il y a quelque chose qui l'a déstabilisé! Je trouverai peut-être des indices, enlisant ce qu'il était en train d'écrire ce soir là. C'est en suivant cette piste que j'ai découvert son journal, qu'il a voulu envoyer si vite à la publication, comme si il avait un préssentiment de ce qui allait arriver. J'étais intriguée par cette journée où le gendarme était venu copier son disque dur, pour en faire je ne sais quoi.

Xavier ne m'a jamais parlé de ça, alors que je connaissais bien tout le reste de cette histoire. Décidément, ce gendarme semble bien être le responsable de tous nos malheurs, avec ses démarches inexplicables et ses menaces absurdes. Il faut que je lui parle et que j'en ai le coeur net. Je me rends à la gendarmerie et je le reconnais tout de suite, il était de permanence à l'accueil. -Ah! Ah! C'est vous. -Je vois que vous ne vous êtes pas sauvée avec votre mari, comme je le redoutai! Qu'est ce qu'il peut être stupide, celui-là!

J'évite de manifester mon irritation et je me borne à lui apprendre la nouvelle de l'accident. Sa figure s'éclaire, comme si il venait de découvrir une énigme. -Mais c'est très intéressant ce que vous m'apprenez! Donnez-moi tout de suite l'endroit où il a été transporté, c'est très important? Je lui donne le nom de l'hôpital, un peu surprise par cet intérêt subit qu'il manifestait pour mon mari, dans l'état où il me l'avait mis. Je pense, monsieur, que vous êtes pour beaucoup dans cet accident, et je suis venue ici pour vous demander... Mais il me coupa brusquement, prit un air très supérieur et ajouta : -Motuss, l'enquête est en cours, je ne peux rien vous dire. Je vois qu'il n'y a rien à tirer de cet individu subalterne. Je demanderai un rendez-vous avec le commandant de la gendarmerie, car toute cette affaire me semble de plus en plus louche.

5 novembre

Le docteur est confiant. Il pense pouvoir diminuer les doses, pour que Xavier reprenne connaissance progressivement. Cette phase de réveil doit se faire sans choc émotionnel, et je vous demande de rester très discrète quand il se réveillera. A ce propos, je dois vous dire qu'un gendarme un peu ahuri est passé ce matin. Il voulait interroger votre mari et je l'ai vertement mis à la porte du service, en lui expliquant qu'il n'est pas question d'interroger ce malade dans son état actuel. -Connaissez-vous cet individu? Je lui explique tout et ilhoche la tête comme pour me dire : Comme vous avez raison de vous méfier de ce gendarme, il a l'air complètement idiot!

15 novembre

la suite est en préparation.

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